Depuis près de deux semaines les associations sportives ayant pour siège principal le palais des sports de Libreville sont aujourd’hui en manque d’espace de travail.
Réquisitionné pour servir de base arrière aux multiples séries de dépistage de masse des populations gabonaises au Covid-19 , le palais des sports de Libreville n’offre plus son espace aux associations sportives et mouvement olympique .
Les premières institutions frappées par cette mesure , le comité national olympique et la ligue nationale de football professionnelle , qui depuis leurs départs précipités des installations du stade de l’amitié Sino-gabonaise pour cause de fermeture avaient réussi à obtenir des espaces dans les locaux du tout nouveau palais des sports.
Plusieurs mois après , les revoilà sans domicile fixe , baladant dans leurs coffres de véhicules des documents liés à leur fonctionnement << des bureaux mobile >> si pour le comité national olympique tout semble mieux car ayant bénéficié de façon provisoire d’un box dans l’immeuble abritant le ministère des sports dans la zone industrielle d’Oloumi.
Du côté de la Linafp , il est quasiment impossible de remplir certaines tâches , d’où le repos forcé des agents << congés techniques pour certains >> il y a lieu Aujourd’hui de s’interroger sur le choix porté sur le palais des sports de Libreville pour servir de centre de dépistage de cette pandémie , dans la mesure où cet endroit a toujours servi à la pratique du sport.
Ce site est-il approprié pour des opérations d’une telle envergure ?
Pas facile d’obtenir des réponses au moment où des anciens occupants appréhendent mal cette opération , donc les autorités gouvernementales communiquent moins , pour l’heure on s’interroge sur comment les nouveaux locataires des lieux vont devoir préserver ce lieu après son usage sans risque de contamination , nous osons croire que des messages d’assurances seront véhiculés à l’endroit des sportifs de tous bord afin de rompre avec toute sorte de psychose.
Par Sheridan Gnigone
